Exécution de Nahel : la police tue

Les quartiers populaires s’embrasent suite à l’exécution de Nahel par un policier pour un refus d’obtempérer à Nanterre.
C’est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, dans des quartiers dont une grande partie de la population est stigmatisée, victime de contrôles au faciès et de la justice expéditive de la comparution immédiate.
Des quartiers victimes de la destruction du service public, de la répression violente de la BAC, de la surveillance, du chômage, du racisme, mais aussi des tris de Parcoursup pour l’accès aux études.
Des quartiers que le gouvernement veut nettoyer de ses "sauvages", avec des karchers sous Sarkozy en 2005, ou par la répression policière avant et pendant les Jeux Olympiques 2024 sous Macron et son ministre Darmanin.
Des quartiers où la jeunesse est priée de "se tenir sage", par la force et l’humiliation comme à Mantes La Jolie.
Des quartiers où le tissu associatif n’a plus les moyens, et dont les habitant.e.s, dont beaucoup de travailleur.euse.s de la première ligne, ont été la cible des nombreux contrôles et amendes pendant la période covid, faisant fi du mal logement et des injustices sociales.