Pour rappel, il y avait 2 préavis de grève (SUD- Solidaires et CGT) mais seul SUD avait appelé explicitement à rejoindre les mouvements.
Les mobilisations y compris par la manifestation, ont été massives.
Il y a eu 5% de grévistes dans les services généraux, et 20.04% dans les lycées, soit un taux moyen de 14.80%.
Le taux national dans la fonction publique territoriale était alors de 5.22%.
Il y a eu 8.61% de grévistes dans les services généraux, et 25.90% dans les lycées, soit un taux moyen de 19.88%.
Le taux national dans la fonction publique territoriale était alors de 5.63%.
SUD y a appelé dans la continuité du 10, et continuera de ne pas opposer les mouvements sociaux entre eux pour les dates à venir, qu’elles soient intersyndicales ou non.
C’est ensemble qu’on gagnera !
Il y a eu 4.53% de grévistes dans les services généraux, et 13.21% dans les lycées, soit un taux moyen de 10.35%.
Le taux national dans la fonction publique territoriale était alors de 3.48%.
Le nombre de grévistes a baissé, comme partout en France mais une fois de plus, il est beaucoup plus important au Conseil Régional Occitanie. Le mauvais climat de travail et les pressions mises aux agent.e.s n’y sont sans doute pas étrangers. Nous n’avons jamais eu autant d’alertes de situation de souffrance et de précarité chez les collègues.
Le budget 2026 est porteur de graves reculs pour tout le monde, et notamment les fonctionnaires. Sans réaction collective pour contrer les projets de ce gouvernement, qui préfère financer la guerre que financer l’école et l’hôpital, et faire payer aux pauvres et aux travailleur.euse.s les soins dont ielles ont besoin, que de réguler les aides aux entreprises et supprimer les cadeaux fiscaux des riches et des grands patrons, la situation ne fera qu’empirer.
Nous ne pouvons compter que sur l’organisation collective pour nous tirer de là, alors organisons-nous ! les syndicats sont là pour ça !
La Région Occitanie n’a jamais touché au droit de grève des agent.e.s, et c’est tout à son honneur. Mais il faut aller plus loin, entendre la colère local qui s’exprime, et veiller à ce que le droit de grève puisse s’exercer librement et sans menaces.

