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POINT 1 Pour avis : Organisation des services - Ajustements d’organigrammes - Transformations d’emplois
• Pôle Sécurisation, Performance et Optimisation (SPO)
SUD a fait part de ses nombreuses demandes de données sur la RH (formations, heures supplémentaires et éléments de rémunération...), en vue notamment de constituer un observatoire de l’égalité femmes-hommes... Mais ce n’est jamais possible…
SUD a dénoncé la pratique de l’open-data qui consiste en un pillage légal des données produites par les agent.e.s du service public et qui profitent surtout aux secteurs privés qui valorisent ces données gratuites et vont jusqu’à les revendre... aux collectivités !
SUD a également alerté sur l’Intelligence Artificielle et ses dangers pour les libertés publiques, pour les travailleur.euse.s et pour l’environnement ! SUD a insisté sur le rôle des instances paritaires pour sécuriser son utilisation, ce qui n’est pas le cas puisque des outils sont actuellement développés SANS AUCUN PASSAGE EN INSTANCE !
Rappelons que "prompter n’est pas penser", et qu’aucun travail n’est mené avec les syndicats pour prévenir les risques d’utilisations des données sous forme de contrôle social réalisé à coups d’algorithmes comme cela est le cas avec la CAF, sans oublier que financer des IA pour certaines industries revient à financer des armes de guerre redoutables comme cela a pu être constaté en Ukraine ou à Gaza.
SUD a rappelé concernant la création d’un poste d’administrateur général de la donnée que celui de l’État a un rôle de conseil, y compris auprès des collectivités : « Les collectivités territoriales, les personnes morales de droit public et les personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public peuvent le saisir pour avis de toute question liée à l’utilisation par leurs services des données des administrations.”
SUD a donc demandé las raisons de création de ce poste puisqu’il n’est pas obligatoire, et qu’on nous parle sans arrêt de disette budgétaire ? Quel est son niveau de rémunération, quelle est sa fiche emploi dédiée ?
SUD a par ailleurs appris que le jeu des chaises musicales des réorganisations calibrées surtout autour de personnes fait que la personne qui devrait devenir DPO ne correspond pas au profil professionnel et les qualifications exigés pour cette mission qui est pourtant définie sur le plan réglementaire (article 37 du RGPD).... Cette nomination présenterait donc plusieurs risques pour la collectivité : surcharge de travail pour l’équipe en place en 2025 et jusqu’aux vacances d’été 2026, le temps que la personne soit formée, et sous condition qu’elle valide sa formation universitaire ce qui n’est pas gagné d’avance, et risques liés en cas d’absence des compétences requises...
Le directeur nous a répondu partager nos préoccupations, mais sans nous avoir vraiment convaincu.e.s...
Réorganisation adoptée avec 16 voix POUR (13 voix du collège employeur et 3 de la FAFPT), 9 votes CONTRE (SUD, CFDT et CGT) et 2 NPPV (UNSA)
• La Direction de la Culture et du Patrimoine (DCP)
Gros camouflet pour la direction de la culture, aucun syndicat n’a validé la création d’un poste de direction déléguée alors même que le précédent avait été supprimé et transformé en direction adjointe. Il s’agissait ni plus ni moins que d’ajouter un poste de direction en plus de la situation antérieure, le tout avec un enrobage de quelques reconnaissances de postes pour quelques subalternes sans réelle cohérence d’ensemble. Il s’agissait surtout de remercier une personne qui avait fait "office de" pendant la vacance du poste. Sauf que dans de nombreux lycées par exemple, les collègues qui font "office de" sur les postes d’encadrement ne sont pas remercié.e.s en étant nommé.e.s directeur.trice.s délégué.e.s !
SUD avait fait le choix initialement de demander le report et de ne pas s’exprimer car la F3SCT a mandaté une délégation pour entendre les personnels de cette direction, ce qui a pris du temps et a permis de faire remonter plusieurs problèmes.
Force est de constater que la réorganisation proposée ne répond en rien aux problématiques soulevées et qui seront présentées lors d’une prochaine F3SCT : droit à la déconnexion pas garanti, temps de travail à rallonge, surcharge de travail des gestionnaires et chargé.e.s de mission, recalibrages inéquitables des postes à missions identiques entre C et B... ce qui sera inévitablement facteur de tensions si cela reste en l’état.
SUD a dénoncé une proposition ubuesque, et dénoncé une fusion des satellites faite au forceps, cause de souffrances pour les personnels, et non sans conséquences sur la direction régionale. SUD a dénoncé également la suppression des postes de secrétariat (ce qui surcharge de fait le travail des autres qui doivent ajouter les tâches de secrétariat à leur travail de cadre, de gestionnaire, ou d’instruction).
Le Président n’a pas entendu la demande de report du vote, cela a provoqué un vote CONTRE unanime des syndicats, peu convaincus par les arguments aussi longs et peu convaincants de la directrice pour obtenir un délégué histoire de soulager son travail de direction ( :-o) !
Avec 14 voix CONTRE des syndicats et 13 voix POUR pour le collège employeur, il faudra donc revenir devant le CST !
Nos représentant.e.s ont peu apprécié les nombreuses tentatives de culpabilisation des vilains syndicats qui auraient, par leur affreux vote contrariant les plans de la collectivité, freiné certains recalibrages de postes. SUD tient à souligner que les syndicats ont fait preuve de sang froid et n’ont cédé à aucun chantage, dans l’intérêt de tout.e.s les agent.e.s de la direction, pour lesquel.le.s nous attendons une amélioration générale de leurs conditions de travail et la reconnaissance objective de la catégorie d’emploi entre collègues exerçant les mêmes fonctions au quotidien.
• La Direction de la Mer (DirMer)
Pour SUD, l’objet du vote aurait dû rester centré sur le départ de la drague.
SUD n’a pas pris part au vote car une alerte pour Danger Grave et Imminent a été lancée en juin 2025, portant sur l’une des directions adjointes réorganisées au passage.
SUD a rappelé, dans la suite de la F3SCT du 16 octobre, que les analyses des membres de la délégation ne vont pas dans le sens de celles de la Région, qui impose une réorganisation dans un contexte très tendu, ce qui engendre de la souffrance pour les personnes concernées.
On a donc rappellé attendre le début de l’enquête conjointe et la réunion de cadrage de méthode que nous devons partager après l’échec de la médiation. La réglementation allant dans le sens de la réalisation d’un arbre des causes.
Pour SUD, il serait enfin temps que les alertes faites en CST ou en F3SCT soient entendues. Au lieu de passer en force...
Malgré le contexte dégradé de la direction, le Président a félicité la directrice et imposé le vote... parce qu’il faut avancer (de gré ou de force) !
Avec 13 voix POUR du collège employeur, le rapport a été adopté malgré et 3 ABSTENTIONS (FAFPT), 3 votes CONTRE (CGT) et 8 NPPV (SUD, CFDT et UNSA).... tout va bien...
• La Direction Mobilités et Proximité (DMP)
SUD a dénoncé le temps important passé depuis le transfert pour le SRM66, sans que les missions n’aient été éclaircies pour les agent.e.s, avec une direction qui a attendu que plusieurs agent.e.s partent pour enfin organiser le travail et élaborer des fiches de poste...
SUD a dénoncé une réorganisation faite sous forme de négociations individuelles, et pour tous les SRM concernés, sans aucun élément présenté en lien avec les modifications de conditions de travail engendrées par certains changements de missions...
Encore une fois, nous avons eu droit à un dossier mal taillé pour le CST, alors même que le directeur a reconnu, par exemple, qu’un logiciel comme Pégase organise le travail et a des conséquences concrètes sur les missions et l’organisation des services transports. SUD a provoqué un blanc en demandant si la F3SCT et avant le CHSCT s’était bien prononcé sur les variantes d’un logiciel qui a de telles conséquences. On attend encore la réponse, mais en vrai on la connait : nous n’avons jamais été consulté..es !
Face au vide du dossier et au manque d’éclairage pour voter, SUD n’a pas souhaité exprimer un vote.
Réorganisation adoptée avec uniquement les 13 votes POUR du collège employeur,
10 votes CONTRE (CFDT, CGT et FAFPT), 2 ABSTENTIONS (UNSA ) et 2 NPPV (SUD)
• La Direction Mobilités, Infrastructures et Développement (DMID)
SUD n’a pas voulu valider une direction qui a un organigramme peu lisible et qui compte pas moins d’un directeur, deux directions délégué.e.s, et quatre directions adjointes !
SUD a exprimé son incompréhension alors que la proposition consistait à séparer un service en 2 services de moins de 7 agent.e.s au total alors que dans la même DGD, quand il s’agit de missions territorialisées, on retrouve des responsables d’unités encadrant parfois 10 agent.e.s ou plus.
SUD a interrogé sur la dévalorisation des postes territorialisés, phénomène constaté également à la DAATER par exemple.
Comme toujours, dans cette direction très masculine, c’est la haute technicité des missions qui est mise en avant. Pour SUD, la haute technicité concerne beaucoup de secteurs, et plus ils sont féminisés, moins c’est reconnu...
Réorganisation adoptée avec uniquement les 13 votes POUR du collège employeur, et 9 votes CONTRE (SUD, CFDT, CGT), et 5 ABSTENTIONS (UNSA et FAFPT)
• Direction de l’Agriculture, de l’Alimentation, du Tourisme et de l’Économie Rurale (DAATER)
Il a été mentionné une baisse d’activité avec la baisse du budget...
Réorganisation adoptée avec les 13 votes POUR du collège employeur et 3 votes de la FAFPT, 9 ABSTENTIONS (CFDT, CGT, UNSA) et 2 NPPV (SUD)
• Direction de l’Éducation, de la Jeunesse et de l’orientation Scolaire (DEJOS)
Il s’agissait de créer des postes de conseillers techniques restauration et entretien/maintenance. SUD a rappelé attendre d’enfin connaître les missions de ces agent.e.s, dont les consignes données sur place aux équipes des lycées nous interrogent sur le respect des principes de prévention des risques. Nous aurions préféré voir un renforcement des équipes RH en lien direct avec la prévention, et avons rappelé que les directives données aux lycées et CREPS par la Région susceptibles de modifier les organisations et outils de travail DOIVENT passer en instance régionale, faire l’objet d’avis ce qui n’est toujours pas le cas, encore moins en amont, constituant une entrave de fait à nos mandats.
Réorganisation adoptée avec les 13 votes POUR du collège employeur et 5 votes syndicaux (FAFPT et UNSA), 4 CONTRE (CGT), 3 ABSTENTIONS (CFDT) et 2 NPPV (SUD)
• Direction de la Santé, des Solidarités et du Logement (DSSOL)
Réorganisation adoptée avec les 13 votes POUR du collège employeur et 13 votes syndicaux (FAFPT, CFDT, UNSA, CGT), et 2 NPPV (SUD)
• Direction de l’Information et du Numérique (DIN)
La modification présentée n’est que le début d’une vaste réorganisation en deux temps
– novembre 2025 avec "des petits arrangements"
– et le second en 026 où s’agira de réorganiser plus profondément la direction
SUD a tenté d’alerter en amont de la prochaine réorganisation sur les problèmes d’ores et déjà identifiés, en étant sans arrêt coupé par le Président qui n’avait aucune intention d’entendre une énième alerte :
=> l’absence d’ouverture des postes à candidature, le tout dans une ambiance de bruits de couloirs et une insécurité vécue comme toxique par plusieur.e.s agent.e.s
=> un nombre particulièrement élevé de départs !
=> les restrictions budgétaires ont des impacts sur les fiches de poste car la tendance est à la réinternalisation de missions qui coûtent cher et qu’on n’a plus les moyens de confier en prestation. A SUD, c’est ce qu’on demande mais dans de bonnes conditions hors là, tout se fait "à l’arrache", comme si rien ne changeait alors que le service rendu aux directions en pâtit, les prestataires sont pressurisés, les agent.e.s doivent se réadapter à la volée, prendre de nouvelles missions, le support l’a déjà éprouvé.
Les profils de chef.fe.s de projet vont devenir plus opérationnels mais ça va demander de la formation, de l’organisation pour assurer la continuité de service et aussi du temps et donc le ralentissement VRAIMENT des projets évolutifs (puisqu’on n’a plus de sous). La cible est entendable mais les conditions doivent être réunies, car il est impossible de faire plus avec moins, ni même autant avec moins.
SUD dénonce ce qui est en cours depuis plusieurs mois, des transferts de mission avec des responsables qui ne connaissent pas les sujets traités par les agent.e.s qu’ils vont encadrer (cas de la cartographie), ou des organisations faites pour caser des personnes à grands renforts d’arguments qui se contredisent d’un CTP à un CST…
Réorganisation adoptée avec les 13 votes POUR du collège employeur et 8 votes syndicaux (UNSA, FAFPT et CFDT), 2 CONTRE (SUD), 3 ABSTENTIONS (CGT)
POINT 2 Pour avis : Établissement Public Régional de dragage et Transfert de personnels et ajustement organisationnel
Comme nous l’avions pressenti, il s’agit quand même d’une forme de privatisation et de marchandisation du service public sur le long terme. SUD reste opposé à la suppression nette de postes alors qu’il y a des besoins ailleurs, notamment dans les lycées ou les CREPS. Et au final, comme nous avions pu le craindre, il y a bien des conséquences sur les métiers de l’atelier portuaire qui ont été sous présentées…
Rapport adopté avec les 13 votes POUR du collège employeur et 6 votes syndicaux (UNSA et CFDT), 3 CONTRE (CGT), 3 ABSTENTIONS (FAFPT) et 2 NPPV (SUD)
POINT 3 Pour avis : Marins - Avenant à la convention de gestion
Rapport adopté avec les 13 votes POUR du collège employeur et 9 votes syndicaux (UNSA, FAFPT et CFDT), et 5 ABSTENTIONS (CGT et SUD)
POINT 4 Pour avis : Plan de formation 2026
SUD a rappelé que la formation est un droit pour les agent.e.s, une obligation pour la Région. C’est un levier de lutte contre les inégalités femmes-hommes, d’émancipation et un moyen capital à mobiliser dans la prévention des risques professionnels.
Pour s’assurer que chacun.e à la Région peut bénéficier de ce droit dans toutes ses composantes, SUD demande depuis des années des bilans détaillés par axes, catégories A B C en distinguant le genre et les ARL/ARC des ASG.
SUD demande ces précisions car on a une impression générale que les moyens sont mis sur des sujets qui ne concernent pas tout le monde, et que certaines catégories d’agent.e.s sont privilégiées dans la formation.
Quand les agent.e.s de lycée ont du mal à quitter leur poste de travail car les effectifs sont trop tendus et que la moindre absence sur poste pèse sur les collègues, d’autres peuvent semble-t-il aller passer plusieurs jours de séminaires aux frais de la Région.
SUD serait curieux de connaître le coût de ces raouts managériaux quand on ne fait que nous dire qu’il n’y a plus de sous dans les caisses, des formations de "managers de managers", de "managers coach"s, de "masterclass du management" …et que les agent.e.s de catégories C des lycées, des CREPS, et des services administratifs déplorent la non possibilité de se former sur autre chose que leur profession, la non possibilité d’utiliser le CPF comme bon leur semble…
SUD demande que soient maintenues les formations de prise en main informatique, et que moins de moyens financiers soient mis aux formations bullshits.
SUD demande que soient valorisées les missions des agent.e.s des lycées ou CREPS à qui il est demandé implicitement ou explicitement de pratiquer une ou plusieurs langues étrangères (lycées internationaux), et de rajouter l’arabe pour les lycées situés dans les quartiers prioritaires car, comme dans d’autres collectivités, il est préférable que les agent.e.s d’accueils puissent accueillir des familles voire des élèves qui maîtrisent peu la langue française.
Comme en 2022, SUD alerte par ailleurs et demande le retrait de la formation sur "savoir maîtriser son stress" : non, le stress est un indicateur et apprendre à ne pas l’écouter c’est comme apprendre à ignorer les signaux d’alarme c’est dangereux. Il faut réduire les facteurs qui causent le stress, et non réduire le stress uniquement.
SUD n’est pas d’accord non plus avec le concept de "résilience" : les DUER sont les outils adaptés à l’amélioration des conditions de travail en fonction des crises. Mais pas l’oubli ou l’acceptation, ce que signifie le concept de résilience dans le contexte mis en avant.
SUD a alerté également sur les formations aux outils de l’IA alors qu’aucun outil n’a été soumis à l’avis de la F3SCT, n’a fait l’objet d’une analyse partagée des risques etc ?
Pour terminer, à SUD, on valide les formations PRAP, ADP… mais on demande que soient davantage développées les formations qui participent à la prévention des risques, notamment les risques liés à l’utilisation par les agent.e.s de produits dangereux pour leur santé, celle des usager.ère.s et/ou pour l’environnement : produits de nettoyage, pratiques de nettoyage, produits de maintenance, d’entretien des espaces verts… On demande aussi que les formations en lien avec la handicap ne soient pas réservées aux personnels d’accueil, une collectivité inclusive doit former le maximum de personnels en interne ! Notre proposition, qui raisonnait avec notre intervention liminaire, a interpelé une élue régionale qui s’est interrogée sur les leviers à activer sur ce sujet par la Région.
Enfin, SUD a demandé qu’un rappel soit fait pour les collègues des Lycées et des CREPS concernant le décompte des jours de formation pour éviter des demandes abusives de récupérations de la part de certain.e.s chef.fe.s.
Pour toutes les réserves émises, nous nous sommes abstenu.e.s.
Rapport adopté avec les 13 votes POUR du collège employeur et 12 votes syndicaux (UNSA, FAFPT, CGT et CFDT), et 2 ABSTENTIONS (SUD)
POINT 5 Pour avis : Bilan et Prolongation expérimentation mécénat de compétences
Comme en février, SUD ne participera pas au vote car n’a pas changé d’avis. Il y a d’autres sujets à traiter en CST qu’une opération qui pour SUD relève de la pure communication.
SUD regrette aussi que la Présidente de région qui est aussi Présidente de l’Association des Régions de France ait préféré porter ce sujet à l’ARF au lieu d’un projet comme celui du congé menstruel, hormonal ou ménopause...
Si on peut entendre que les agent.e.s puissent trouver plus de sens dans ces missions que dans leur travail, on regrettera que la Région ne s’interroge pas sur cette perte de sens au travail…
Enfin SUD continue de se demander en quoi cela lève les freins au bénévolat "vie privé vie pro" puisque c’est du temps de travail et non du bénévolat ?
Pour réduire ces freins, il faut diminuer le temps de travail, arrêter les plannings tournants, et réduire la charge de travail, et non fabriquer du faux bénévolat alors que les vrai.e.s bénévoles sont bien souvent des personnes elles-mêmes dans la galère.
On a perdu beaucoup de temps sur ce dossier, qui concerne peu de monde et duquel les ARL et ARC sont, comme souvent, exclu.e.s, et ce au détriment des autres points à aborder...
Rapport adopté avec les 13 votes POUR du collège employeur et 12 votes syndicaux (UNSA, FAFPT, CGT et CFDT), et 2 NPPV (SUD)
POINT 6 Pour information : Bilan Apprentissage année scolaire 2024-2025
SUD a regretté encore une fois que les syndicats ne soient pas associés ou destinataires des livrets d’accueil des apprenti.e.s, malgré nos demandes, et que des documents soient cités dans le rapport sans être joints.
Concernant les secteurs en tension, SUD est toujours surpris que ce ne soient pas les mêmes que ceux identifiés sur le RIFSEEP… Ainsi les métiers des lycées sont trop faiblement rémunérés sur les secteurs en tension…
SUD a demandé à connaître les modalités de recrutement à la Région : sont-ielles nommé.e.s stagiaires pour les catégories C ? contractuel.le.s ?
SUD regrette que ce bilan ne soit toujours pas totalement genré par métier et niveau d’études, et que la question du logement des apprenti.e.s ne soit pas posée (internats, logements de fonction), idem pour les maîtres d’apprentissages (combien d’hommes et de femmes ?)
Le livret aborde-t-il ce point ?
SUD alerte à nouveau sur l’obligation de présenter en F3SCT les conditions de travail des apprenti.es mineur.es. car sur les 9, nous n’avons rien vu passer alors qu’il est indiqué que certains travaux étaient interdits ? Ces apprenti.e.s ont-ils ou elles fait l’objet d’une délibération ?
En effet, nous avons consulté les chiffres de 2025 et il y a eu 7 Accidents d’apprenti.e.s essentiellement dans les CREPS et les lycées.
Cela fait beaucoup pour le nombre total, et nous rappelons notre demande de vigilance sur les conditions de travail des jeunes dans nos services, que ce soient des stagiaires de collège ou de lycée, du supérieur ou des apprenti.e.s car ce sont, statistiquement en France, les jeunes travailleur.euse.s qui sont le plus victimes d’accident du travail.
Nous n’avons pas obtenu de réponses à nos interrogations, il fallait aller vite vu le temps perdu sur les présentations à rallonge des réorganisations par certain.e.s directeur.trice.s, ou des sujets anecdotiques comme celui du faux bénévolat... Dommage... et certainement de la responsabilité des syndicats, comme l’a prétendu le Président en fin de séance.
POINT 7 Pour débat : Projet de calendrier du dialogue social - 1er semestre 2026
SUD s’est interrogé sur :
– La disparition des groupes IA ? => ils existent bien encore
– l’absence de suites aux échanges sur les conventions EPLE Région ? => pas de réponse
– l’absence de suites aux demandes de travail sur la territorialisation ? => pas de réponse
– l’absence de nouveaux échanges sur le temps de travail ? => l’administration a prétexté le recours au contentieux de notre syndicat pour ne plus rien toucher... malgré l’ouverture aux échanges du DGS en début d’année... Comme quoi, les promesses n’engagent que celles et ceux qui les croient...
SUD attend encore le document de présentation des satellites et de leur évolution en date de 2024… et on devrait encore attendre...
SUD a argumenté son alerte sur la nécessité d’enfin travailler sur les dotations en personnelles spécifiques aux CREPS, en particulier dans le contexte des travaux actuellement en cours au CREPS de Montpellier sur le bâtiment d’hébergement Barcelone. Les rénovations engagées entrainent un doublement du nombre de lits et des salles d’eau, ce qui représente une augmentation significative de travail et surtout du volume de linge à gérer au quotidien. Or, à ce jour, il apparaît qu’aucun monte-charge n’est prévu pour permettre d’acheminer les draps et les fournitures jusqu’aux espaces de stockage situés à chaque étage – qui sont au nombre de 3.
Cette absence d’équipement soulève plusieurs difficultés :
– augmentation importante de la charge physique pour les agents techniques au quotidien = risque sur la santé ;
– d’évaluer les dotations actuelles ;
Certes il y ai de « gros » travaux prévus qui suppriment un bâtiment d’hébergement de 15 chambres, mais pour SUD il devient urgent d’associer la F3SCT pour identifier les besoins réels suite aux travaux sur les différents sites de CREPS, mais aussi suite à l’adoption des fiches emplois en 2023 car les dotations des CREPS ne peuvent pas être celles des lycées (temps de travail et missions spécifiques).
La notion de débat semble difficile à appliquer pour le Président de séance, qui a coupé la parole de notre représentante à de multiples reprises alors qu’elle argumentait sur la nécessité et l’urgence d’ouvrir le sujet des CREPS.
Par ailleurs, SUD a rappellé que les groupes de travail ne peuvent se faire via des séances de brainstorming car le travail syndical n’est pas un travail individuel mais relève de la prise de décision collective, avec les agent.e.s, les adhérent.e.s, les mandaté.e.s et, pour ce qui est de la F3SCT, entre syndicats.
C’est pour cela qu’aucun groupe n’est décisionnel, et que nous pouvons changer d’avis, ou avoir d’autres questions une fois arrivés en instance.
Il est également important que les élu.e.s entendent des alertes quand elles n’ont pas été prises en compte par l’administration, car cela engage leur responsabilité.
POINT 8 Pour avis : Approbation du procès-verbal de la séance du 25 septembre 2025
SUD avait alerté sur notre malaise quant-au comportement du Président envers nos représentantes.
Nous avions demandé que les PV retracent les propos que nous avons estimé déplacés envers nos représentantes, et nous remercions la CFDT qui a tenu le secrétariat et a accepté nos demandes.
Nous avons clairement des désaccords avec notre employeur, nous n’avons souvent pas la même vision du travail, de la société, des enjeux pour nos collègues.
Mais c’est la première fois que nos représentantes féminines se sont senties coupées en tant que femmes, avec une invisibilisation de ces pratiques en gommant les éléments dans les PV. Nous avons demandé que cela cesse.
Questions diverses de SUD
1/ Combien d’agent.e.s par lycée et par direction régionale ont été mobilisé.e.s pour distribuer les manuels scolaires et sur combien de jours lors de la rentrée 2025-2026 ?
2/ Combien y a-t-il eu de jours de carence en 2024 et 2025, pour les ASG et pour les ARL/ARC ?
Par manque de temps en fin de séance, nous aurons les réponses via le PV.
